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Ces maladies très nombreuses pourrissent la vie des vignerons et réduisent drastiquement les quantités de raisins récoltées. Pour y voir un peu plus clair entre ces différents fléaux, on récapitule pour vous les principales maladies de la vigne et leurs manifestations.
Tout d’abord, une première notion importante : toutes les maladies n’ont pas besoin d’être traitées. Leur sévérité peut en effet varier d’une année à l’autre. Une même maladie peut ravager un vignoble une année et le laisser intact l’année suivante.
Il apparaît en hiver pendant la taille. Ce champignon provoque des cloques, des fendillements et des crevasses sur les bois, contenant des spores. Dans les situations les plus graves, les feuilles peuvent présenter des taches rondes qui se dessèchent et tombent. La maladie est particulièrement répandue aux Etats-Unis. Les conséquences : des rameaux fragilisés qui peuvent casser.
Ce champignon particulièrement féroce est l’une des maladies de la vigne les plus répandues. La vigne verra apparaître sur ses feuilles ce qu’on appelle la tache d’huile. Le tissu visé se dessèche et forme sur la face intérieure de la feuille une moisissure. Les moisissures permettent la prolifération de la maladie dispersée par le vent. Le champignon ne touche pas que la vigne mais aussi les plants de tomate, de pomme de terre, de laitue ou de courge. Pour l’anecdote, la Grande Famine des années 1845-1849 en Irlande a été provoquée par une épidémie de mildiou qui a décimé les cultures de pomme de terre. C’est dire si la maladie est redoutable.
Cette maladie est très similaire au Mildiou. Tout comme elle, elle est provoquée par un champignon et fait de nombreux ravages. Elle vise tous les organes verts de la vigne et est particulièrement friand des jeunes baies. Cette attaque se traduit par l’apparition d’une poussière qui lui donne son surnom de « meunier ». Son apparition en France a provoqué une chute de la production de vin de 75% en 1853.
Aussi appelé pourriture grise, la maladie est répandue depuis l’Antiquité et a fait de nombreux ravages. Les dégâts occasionnés peuvent provoquer des pertes tant quantitatives que qualitatives (dégradation de la couleur et des arômes). Cependant, ce champignon est parfois recherché par les vignerons et est alors appelé pourriture noble. Il fait l’objet d’une quête pour produire le meilleur du vin liquoreux (Sauternes, Monbazillac, Layon, etc.), le tout en gardant la moisissure sous contrôle. Quand elle est à un stade trop avancé, la pourriture grise provoque la chute de nombreux raisins avant leur maturité.
La maladie arrive en France en 1885 probablement introduite par du matériel végétal contaminé. Elle s’attaque d’abord aux feuilles, sur lesquelles elle dépose des taches, puis apparaît sur les grains par des boursouflures qui évoluent sous forme de taches grises. Enfin, les grains se dessèchent, se rident et se couvrent de points noirs. La maladie se propage très rapidement. En France, elle est surtout présente dans les régions les plus favorables à son développement, comme le Sud-Ouest, l'Ouest et la Savoie alors que les régions méridionales sont plus épargnées. Actuellement, le black rot ne pose que très ponctuellement des problèmes dans des vignobles mal conduits ou protégés.
C’est l’une des maladies de la vigne la plus complexe et aussi la plus ancienne, elle engage plusieurs champignons différents. L’Esca s’attaque aux vignes de 10 à 15 ans et conduit à la mort des pieds. La maladie se déclare par une altération du feuillage par un dessèchement et perturbe l’alimentation du pied. Aucune cure n’existe pour le moment, seules des méthodes préventives peuvent stopper son arrivée.
La maladie est transmise par de petits vers microscopiques, des nématodes qui survivent aux dépens de la vigne. Les vers se nourrissent des racines et infectent ainsi le virus. La maladie se reconnaît par le jaunissement de la vigne. Les vers pouvant survivre même après l’arrachage de la vigne, il est préférable d’attendre 5 ans avant de pouvoir replanter à nouveau.
Finissons ce tour d'horizon par une maladie sans graves conséquences pour la vigne. L’erinose correspond à l’apparition sur les feuilles de boursouflures dues à un acarien qui pique le dessous des feuilles.
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