L’IIM continue d’étendre ses collaborations avec les acteurs influents du secteur numérique. Cette année, l’école a scellé un nouveau partenariat pour son axe Animation 3D avec France VFX.

À travers ses partenariats, l’IIM Digital School établit des liens solides avec les acteurs majeurs des industries liées à ses six axes métiers, dont l’axe Animation 3D. Grâce à ces collaborations, l’IIM offre à ses étudiants des opportunités de projets uniques avec des leaders du secteur, tout en leur donnant accès à des logiciels et outils professionnels utilisés dans l’industrie. Ces ressources leur permettent de développer des compétences opérationnelles, renforçant ainsi leur employabilité et les préparant à intégrer le marché du travail avec succès.

L’IIM devient école-membre de France VFX

Sous la direction de Yann Marchet, France VFX a intégré l’IIM en tant qu’école-membre de son réseau de référence, qui regroupe des studios français de VFX ainsi que des entreprises spécialisées en technologies visuelles. Ce partenariat renforce la position de l’IIM dans les domaines de l’animation 3D et de l’audiovisuel, tout en offrant à ses étudiants des opportunités directes dans ces industries. Cela témoigne également du sérieux et de la qualité des formations proposées en Bachelor et Mastère.

En plus de connecter l’IIM à des entreprises clés du secteur, ce partenariat accroît la visibilité de l’école, tant sur le territoire français qu’à l’international.

Lors de la rentrée 2024 des étudiants en Bachelor et Mastère au Conservatoire Niedermeyer, Yann Marchet a prononcé un discours enrichissant pour démarrer l’année dans le meilleur état d’esprit et échanger sur les opportunités qui s’offrent aux étudiants tout au long de leur parcours.

Yann Marchet, délégué général de France VFX aux côtés de Ekkarat Rodthong, responsable de l’axe Animation 3D lors de la rentrée 2024 des étudiantes et étudiants en Animation 3D

L’IIM au South Asia Tour VFX avec France VFX

L’année dernière, l’IIM a saisi une nouvelle opportunité pour accroître sa présence à l’international en participant au South Asia Tour VFX. Lors de cet événement, l’IIM Digital School a représenté le volet éducation, grâce à Ekkarat Rodthong, responsable pédagogique de l’axe Animation 3D, invité par Yann Marchet, secrétaire général de France VFX.

L’objectif de ce voyage était de tisser et renforcer les collaborations franco-vietnamiennes et franco-thaïlandaises dans le secteur des effets visuels numériques.

Collynn, étudiant diplômé en 2018 de l’axe Animation 3D, nous partage son retour d’expérience lors de ses études au sein de l’IIM Digital School, ses expériences professionnelles et son parcours après ses études.

Peux-tu nous parler de ton parcours au sein de l’IIM ?

Je suis Collynn HE, ancien étudiant de la promotion 2018 à l’IIM dans l’axe 3D et cinéma d’animation. Je suis aujourd’hui dirigeant de ma propre agence créative (qu’on peut aussi appeler une agence de production audiovisuelle).
Durant ma scolarité, j’ai eu l’occasion de faire plusieurs stages :

• Cyanide : En 2ème année, en tant qu’animateur durant la période de vacances. C’était un stage à ma propre initiative afin de monter en compétences sur l’animation 3D appliqué au monde du jeu vidéo.
• Don’t Nod Entertainment : Stage de 3ème année en tant qu’animateur 3D également dans le monde du jeu vidéo pour le jeu Vampyr
• PULV à la direction des Soft Skills : En tant qu’assistant multimédia, afin de pouvoir créer divers supports pour le département, principalement sous forme de vidéos.

Et aujourd’hui, que fais-tu ?

Aujourd’hui, dans mon activité, la terminologie américaine me désignerait comme filmmaker, là ou la française me désigne comme vidéaste (moins précise à mon sens !).

C’est un métier où j’englobe les 3 grandes parties des productions audiovisuelles pour mes clients :

• La pré-production : A cette étape, je m’occupe de planifier toute la vidéo. Tant sur le fond, que la forme en passant par l’organisation. C’est à dire que je vais m’assurer du message que la vidéo doit transmettre, le ton, les valeurs etc… et ajouter à cette base tout ce qui doit être planifié en amont du tournage (nombre de caméras, ressources humaines (cadreurs, pechman, réalisateur, maquilleur…), les lieux, les autorisations de tournage et plein d’autres choses qu’on imagine pas.. Avant d’être confronté à la situation en production !
• La production : C’est là où toute la préparation de la pré-production entre en action. Ici, je tourne le contenu. On peut aussi résumer cette partie au terme de “tournage”.
• La post-production : C’est à ce stade que la magie de mon métier prend vie. Dans la pré-production on planifie sa liste de courses. Dans la production on prépare les ingrédients. Dans la post-production on assemble ces ingrédients pour dresser un plat délicieux. En somme : c’est l’étape du montage. On monte les vidéos, on les habille visuellement et auditivement, on créé du motion design, on sous-titre etc…

Ce qui est assez “drôle” dans le fait d’avoir choisi cette voie, c’est que ma formation ne me prédestinait pas à devenir filmmaker. Le seul lien que j’entretiens avec mes études concerne l’audiovisuel mais cela s’arrête là ! Entre devenir réalisateur de films d’animation et producteur de vidéos corporate, il y a beaucoup de points communs (dans la gestion notamment), mais surtout beaucoup de disparités, là ou dans mon métier je suis davantage sur le terrain, un “homme d’action” tout en un qui sait s’entourer de talents quand les productions le demandent.

Qu’est-ce qui t’a poussé à te diriger vers cette voie ?

C’est justement cette partie terrain qui m’a attiré en plein cœur de mes études lorsqu’on m’a proposé de filmer un événement qui avait lieu dans l’école alors que je ne savais même pas cadrer et encore moins tenir une caméra.
A l’époque, je tâtais à peine le logiciel de montage Sony Vegas Pro et mon expérience dans le filmmaking s’arrêtait là! Par rapport à mes propres exigences, c’était une vraie catastrophe de mon point de vue (mais une exécution correcte par rapport à ce qu’on me demandait) mais c’est normal : je débutais et j’apprenais chaque minute qui passait sur le terrain !
C’est cette excitation et cet aspect “je vais découvrir de nouvelles histoires, de nouveaux lieux et de nouvelles personnes” qui m’a directement plu dans cette mission, tout en pouvant marier la technique et la créativité sur des projets concrets et réels. Il n’y avait plus aucun doute, c’était filmmaker que je voulais devenir.

L’IIM m’a fait prendre confiance en moi, m’a donné de solides bases sur le contexte dans lequel je pouvais évoluer, des outils pour me lancer sereinement dans la gestion de projet et développer ma carrière d’entrepreneur libre.

Quelles sont tes missions au quotidien au sein de ton agence ?

Aujourd’hui, mes missions sont très variées bien qu’elles tournent souvent autour de contenus corporate. J’ai pu filmer pour des grosses entreprises pour des projets semi-scolaires ou professionnels (Lamborghini, Altran..), comme pour des petites PME ou encore des infopreneurs spécialisés dans le coaching.

C’est quoi être « filmmaker » ?

Être filmmaker, contrairement à sa traduction littérale, ne se résume pas seulement qu’à produire des films. C’est développer un savoir-faire unique sur la base de fondamentaux techniques qu’on s’approprie pour des applications créatives où l’ennui n’a peu ou jamais sa place. C’est aussi rencontrer des personnes formidables et aux histoires fascinantes, des entreprises qui ont un message à porter … Mais c’est surtout une voie très personnelle adaptée à un profil comme le mien : celui d’un gars très sociable, qui n’a pas peur de bouger aux 4 coins du monde capable de prendre des risques insensés “pour le money shot” (LE plan PHARE du tournage ndlr) et de s’amuser à chaque tournage.

Peux-tu nous parler d’un projet dont tu es fier ?

Il y a eu des projets plus personnels que je ne peux malheureusement pas diffuser qui m’ont pourtant beaucoup ému et dans lesquels j’ai eu coeur à travailler comme raconter en film les derniers jours de ma grand-mère qui nous a quittés il y a quelques années maintenant et qui renforcent ma conviction de raconter des histoires et graver des souvenirs.
D’un point de vue plus professionnel, il y a eu ce film qui a permis à cet entrepreneur du web de générer plus d’un million de C.A. à la fin d’un webinaire grâce à cette vidéo que nous avons tournés ensemble sur 3 mois, dans 5 pays avec 2 semaines complètes de montage :

J’ai la chance d’avoir eu un parcours génial à l’IIM. Entre cours dispensés par des professionnels au parcours riche, un responsable d’Axe qui était constamment à notre écoute et dédié à notre réussite tout en nous faisant sentir comme dans une famille, une vie associative extrêmement riche (une quarantaine d’assos différentes à l’époque ?), des rencontres mémorables par la transversalité et un environnement que je trouvais “à l’américaine” qui me donnait un sentiment de liberté et de césure avec mes années au lycée.

Pour celles et ceux qui souhaiteraient se lancer à l’IIM et tenter le parcours audiovisuel : amusez-vous, soyez créatifs, soyez vous-même et ayez le courage d’oser.

Retrouve toutes les infos sur le bachelor Animation 3D et sur les métiers du numérique sur le site de l’IIM Digital School

Afin de répondre au besoin nouveau du secteur de l’audiovisuel, l’IIM Digital School ouvre un nouvel axe pour la rentrée 2024. L’axe Audiovisuel vise à former les professionnels créatifs qui sauront apporter créativité et polyvalence qui savent s’adapter aux nouvelles techniques et logiciels sur les plateaux de tournages.

L’industrie audiovisuelle recherche des individus qui combinent créativité, compétences techniques, aptitudes en gestion et connaissances juridiques. Ces profils sont nécessaires pour produire, réaliser et diffuser des œuvres en accord avec les tendances numériques actuelles.

Module Keying pour les étudiants en Animation 3D

Afin de former les profils créatifs de demain, l’IIM s’est équipé depuis ce début d’année 2024 d’un studio fond vert. Cet espace vise à être utilisé par plusieurs cursus de l’école, comme l’axe Création & Design, Animation 3D ou encore Communication Digitale & E-business. Le but étant de pouvoir répondre aux besoins de création des étudiants pour réaliser et concrétiser leurs idées, leurs projets et également proposer des cours permettant d’acquérir des compétences et connaissances liés à leur métier et leurs futures postes.

À cette occasion, les étudiants de 3ème année en Animation 3D ont inaugurer le studio fond vert avec un module de cours sur le Keying, sous la supervision d’Alexandre ABRANTES, professeur délégué et responsable du mastère Gestion de Production de l’axe Animation 3D et les conseils de Matthieu SAUER, Producteur et Superviseur xR.

Tournage fond vert au studio à Some Stuff Studio

Tournage au studio de Some Stuff

Pour certains étudiants, ce nouvel espace de travail n’est pas une découverte totale. En effet, en novembre 2023, quelques chanceux avaient déjà pu expérimenter de travailler dans un studio fond vert pour un projet visant à créer une capsule vidéo autour du basket, sur le thème de  l’inclusivité dans le basket, en prévision des prochains Jeux olympiques et paralympiques en 2024 qui se dérouleront en France.

Ils ont réalisé deux tournages, avec deux athlètes différents afin de réaliser leur projet. Afin de répondre à leur besoin d’un studio fond vert, les étudiants ont profité du réseau des alumni de l’IIM pour répondre à leur appel, grâce à Vasco Potier, ancien étudiant et diplômé en 2020 qui a monté son propre studio d’animation, et son associé Thibault Bunoust : Some Stuff Studio.

Ce studio de Post-Production est spécialisé dans la réalisation de VFX et d’images 3D pour le Cinéma, mais aussi pour la publicité, les clips de musique et les documentaires. Some Stuff propose une prestation complète, allant de la restauration de plan jusqu’à la création et l’intégration de décors, éléments et FX 3D, englobant toutes les étapes de post-production (tracking, compositing, grading, étalonnage, etc.).

Formés les professionnels du secteur de l’audiovisuel

Les Français affectionnent particulièrement les séries et les documentaires. Pour les concevoir, les produire et les diffuser, l’industrie audiovisuelle recherche des individus créatifs, ingénieux et flexibles, capables de s’adapter à des horaires souvent décalés pour suivre le rythme des tournages. Les métiers de l’audiovisuel exigent une adaptation continue aux avancées technologiques telles que la 4K, la 8K et la réalité virtuelle. Les plateformes de streaming et la dématérialisation des contenus impactent les revenus, exigeant de nouvelles stratégies économiques.

Informations mises à jour le 25 Mar 2024

Lors des semaines Parcours qui ont lieu deux fois par an, l’IIM offre aux étudiants en mastère l’opportunité de s’engager dans des modules complémentaires en dehors de leur programme principal. Ces semaines ont pour objectif de développer leur curiosité et d’acquérir les bases de disciplines diverses liées aux métiers du numérique.

En début d’année scolaire, les étudiants en mastère ont la responsabilité de sélectionner un sujet parmi une liste, en alignement avec leurs aspirations professionnelles ou tout simplement en fonction de leurs préférences personnelles. Ces modules s’appliquent dans le cœur de la pédagogie de l’IIM sur la transversalité et permettre ainsi aux étudiants d’élargir leur vision et connaissances sur des domaines au-delà de leur cursus.

Module Cinéma , Images et Sons : rencontre avec deux passionnés et experts du Cinéma

L’un de ces modules est « Cinéma, Images et Sons », permet aux étudiants d’apprendre à cultiver leur curiosité et leur esprit critique dans le domaine de l’audiovisuel. Afin de les accompagner dans cette démarche et leur donné toutes les clés nécessaires ils ont eu cette année, l’opportunité d’apprendre aux côtés de deux intervenants de renom :

• Sylvain Despretz, un réalisateur, concept artist et un dessinateur de storyboard français qui a essentiellement travaillé à Hollywood. Il est connu pour son travail sur le film Gladiator réalisé par Ridley Scott. Il a aussi travaillé avec de nombreux réalisateurs, dont Stanley Kubrick, Tim Burton, Jean-Pierre Jeunet, Luc Besson !
• Vincent Mirabel, auteur de « l’Histoire du cinéma pour les nuls« , également réalisateur vidéo et de journaliste d’entreprise depuis plus de 25 ans ! Il intervient au sein de l’IIM et auprès des étudiants en mastères lors des semaines Parcours.

Objectif : transmettre les clés du langage audiovisuel et développer l’esprit critique des étudiants

Sylvain Despretz lors de la semaine Parcours

Lors de cette semaine, et en parfaite complémentarité, Sylvain et Vincent sont intervenus à tour de rôle auprès des élèves, chacun sur des aspects spécifiques. L’objectif de ce module est de cultiver l’esprit critique des étudiants en leur fournissant les clés et les outils nécessaires. En utilisant des exemples issus des classiques du cinéma, Sylvain et Vincent ont offert des conseils précieux aux étudiants au travers d’échanges et d’exercices pratiques.

Vincent Mirabel s’est concentré sur l’aspect audio, à travers les classiques du Cinéma, il a invité les étudiants à prêté attention aux bruits, musiques, et dialogue dans les films à travers des séances de visionnage alimenté de moments d’échanges et de questions-réponses.

« Lors des semaines Parcours, nous offrons une immersion complète dans le langage audiovisuel, omniprésent dans notre société. Comprendre ce langage est crucial pour éviter la manipulation, car l’audiovisuel est partout, même dans le métro. La culture audiovisuelle devient ainsi un puissant antidote contre la désinformation. Maîtriser la façon dont fonctionne l’audiovisuel, de la sélection des images à l’organisation des plans, élève notre niveau critique. Cela nous permet non seulement d’apprécier davantage des spectacles de qualité, mais aussi de faire face à la multitude de propositions qui s’offrent à nous aujourd’hui. » explique Vincent Mirabel.

La culture de l’audiovisuel, c’est le meilleur antidote à la désinformation

Sylvain, quant à lui, s’est focalisé sur les images lors de son intervention, il nous explique le besoin fondamental de s’initier au langage filmé afin de pouvoir décoder ce langage.

« L’objectif de mon intervention auprès des étudiants était de mettre en lumière le langage filmé. Bien que peu évoqué, le cinéma, en tant qu’art relativement récent, évolue constamment, atteint une stabilité et se transforme en un dialecte spécifique. Il existe une méthode d’interprétation des images qui s’acquiert comme un langage. Mon rôle consiste à partager mon savoir à travers mes expériences, à présenter cette approche et à éduquer les étudiants à ce langage »

Les semaines Parcours, pour élargir ses compétences sur différents domaines

Informations mises à jour le 20 Mar 2024

Dans le cadre d’un projet pendant leur étude, les étudiants en troisième année de Bachelor doivent réaliser une capsule vidéo autour du basket, sur le thème de l’inclusivité dans le basket, en prévision des prochains Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024 qui se dérouleront en France.

C’est dans ce contexte que les étudiants en troisième année de Bachelor ont été répartis en groupe de travail inter-promo, afin de réaliser une pastille vidéo : une version minimaliste de la bande annonce, généralement de courte durée et scénarisée qui se veut impactante.

Parmi tous les groupes, un projet porté par un groupe de 4 étudiants en 3ème année de Bachelor qui ont décidé d’adopter une approche différente pour réaliser leur capsule vidéo en réalisant des tournages dans des studios fond vert avec deux athlètes pour réaliser leur vidéo.

• Marc-Antoine Robine, promo 2026, chargé de production
• Matthieu Bourgeois, promo 2026, réalisateur
• Amîn Djedid, promo 2026, lead post production
  
• Enzo Benlabidi, promo 2026, FX artist
  

L’objectif de leur projet est de représenter l’inclusivité dans le basket dans cette capsule vidéo, avec l’aide de deux athlètes représentants ce sport : Charlène Coatantiec, membre de l’équipe de France féminine de basket fauteuil et Diamant Blazi, joueur de basket professionnel chez Chorale Roanne Basket. Afin de réaliser leur projet, les étudiants ont pu tourner les séquences dans deux studios près de Paris : le Fix Studio VFX avec Diamant Blazi et Some Stuff Studio avec Charlène Coatantiec.

Tournage sur fond vert avec Diamant Blazi

Contrairement aux autres équipes, ce projet est réalisé avec une première partie qui nécessite un tournage fond vert, un choix intéressant et original que Marc-Antoine nous explique :

« Nous avons décidé de faire du tournage fond vert pour répondre à une contrainte d’équipe et pour 2 raisons : notre équipe n’est pas composée de profils pour la création de personnage ou de création de squelette ou d’animateur. Donc pour les étapes classiques de l’animation, nous allions avoir plus de difficultés que les autres groupes en partant sur les autres projets.

« À l’inverse, on est tous attiré par le côté post-prod donc le choix était rapidement fait. Ensuite il y a d’une part le cadre de l’école, qui nous permet de tester de nouvelles choses, profiter du cadre scolaire et de l’expérience de Alexandre Abrantes, Pierre-Yves Moulard, Vasco Potier et Aristote (un coach) pour en apprendre plus sur la partie VFX. »

« Et enfin, en mêlant live et animation on garde ce côté très libre de l’animation (potentielle destruction de décor, ajouts d’effets spéciaux, ajout de motion design, transformer notre film simplement) et on a aussi un côté plus réaliste (en plus du coté enrichissant). » – Marc-Antoine Robine

Making-of du tournage dans le studio fond vert avec Charlène Coatantiec

@iim.digital Making-of de la réalisation d’une pastille vidéo pour représenter l’inclusivité du basket aux JO dans un studio fond vert par des étudiants de 2e et 3e année de Bachelor ! Merci à Charlène Coatantiec pour sa participation #projetetudiant #fondvert #tournage #ecoledunumerique ♬ Fighter (Instrumental) – ROKKA

Pour ce deuxième tournage, les étudiants ont contacté Charlène Coatantiec, paraplégique depuis 2015 après un accident de cheval, aujourd’hui elle est membre de l’équipe de France féminine de basket fauteuil et pratique le basket au sein de l’association Sportive de Basket Ball US Yffiniac Basket.

« J’ai été contacté par les étudiants sur Instagram et j’ai tout de suite accepté l’invitation parce que cela me tenait à cœur de les aider dans leur projet. Plus personnellement, c’est également une bonne expérience pour moi, car c’est mon premier tournage dans ce contexte. » – Charlène Coatantiec

Tournage au studio fond vert de Some Stuff, avec Marc-Antoine Robine, Matthieu Bourgeois, Amîn Djedid et Enzo Benlabid

Some Stuff, un studio de post-production 3D spécialisé dans la réalisation de VFX créé par un alumni de l’IIM

Pour réaliser ce tournage, les étudiants ont profité du réseau alumni au sein de l’IIM Digital School, qui regroupe les anciens élèves de l’école, pour trouver et réaliser le tournage de ces deux vidéos dans un studio fond vert. Pour la réalisation du tournage pour Charlène Coatantiec, ils se sont rendu dans les locaux de Some Stuff Studio, un studio de Post-Production créé par Vasco Potier, ancien étudiant de l’IIM Digital School, diplômé en 2020 du Mastère Réalisation et Animation 3D et son associé Thibault Bunoust. Pendant deux séances avec les athlètes, les étudiants ont tournés des scènes qui seront ensuite exploités dans leur capsule vidéo, le tout sous les conseils avisés de Vasco et de Thilbaut pour les aider.

Ce studio de Post-Production est spécialisé dans la réalisation de VFX et d’images 3D pour le Cinéma, mais aussi pour la publicité, les clips de musique et les documentaires. Some Stuff propose une prestation complète, allant de la restauration de plan jusqu’à la création et l’intégration de décors, éléments et FX 3D, englobant toutes les étapes de post-production (tracking, compositing, grading, étalonnage, etc.).

Intéressé(e) par l’audiovisuel ? Retrouve le programme sur le site de l’IIM !

Informations mises à jour le 25 Mar 2024

Les étudiants de quatrième année des axes Jeux Vidéo et Animation 3D découvrent ensemble les cinémas du monde, loins d’Hollywood et de ses paillettes mais tout aussi enrichissants. Un module adapté à ces futurs professionnels du digital amenés à créer à leur tour des séquences cinématographiques.

Plusieurs fois par an, les étudiants de l’IIM peuvent participer à des semaines d’électif, des modules de 5 jours au choix qui sortent de leur cursus habituel. Ils peuvent ainsi découvrir d’autres sujets et travailler en groupe avec des étudiants d’axes métiers différents. Un exercice en cohérence avec l’enseignement transverse et pluridisciplinaire du Pôle Léonard de Vinci.

Se sensibiliser aux cinémas du monde

Jean-Marie Nizan, intervenant IIM et réalisateur entre autres pour Canal+ et France TV, fait découvrir l’histoire du cinéma dès son invention à la fin du XIXe siècle à maintenant. Il revient sur les opérateurs Lumière et ceux mandatés par Albert Khan qui ont fait le tour du globe, en Chine comme en Thaïlande, en Australie comme au Mexique, pour poursuivre avec l’étude des cinémas du monde.

« Ces cinémas restent rares et précieux : précieux, parce qu’ils nous apprennent toujours quelque chose du monde qui nous entoure. Les cinéastes, parfois malgré eux, sont des explorateurs, des ethnologues, ils captent leurs mondes. Ils rendent compte de ce qui les touche, ils filment ce qu’ils aiment, ce qui les révolte, etc. Quand nous regardons un film, nous apprenons toujours quelque chose du monde. »

Chaque jour, les étudiants explorent une cinématographie à travers une région : l’Australie, l’Asie, l’Afrique & le Moyen-Orient, l’Amérique du Sud & l’Amérique Centrale et l’Europe du nord (Danemark, Suède, Norvège). Ces études donnent lieu à des discussions et des échanges. Jean-Marie Nizan pousse les étudiants à réfléchir sur la place du cinéma au sein d’un pays, son impact sur la culture, ce que le cinéma peut dire d’un pays et de sa vision du monde, et la manière dont le cinéma d’un pays peut s’importer dans le reste du monde.

Une invitation à la culture et à l’ouverture d’esprit

Jean-Marie Nizan transmet sa passion et son savoir aux étudiants.

Le but premier de Jean-Marie Nizan est d’apporter une ouverture d’esprit aux étudiants en les amenant à comprendre d’autres cultures à travers le cinéma. Les films choisis sont à la fois accessibles (ce sont plutôt des films de genre, comme des thrillers ou des films d’anticipation), et éloignés du format hollywoodien ou français. Chaque film ainsi que son pays d’origine est présenté avant le visionnage pour contextualiser les débats qui suivent.

En plus d’enrichir leur culture générale, les étudiants en Jeux Vidéo et Animation 3D développent leur sens de la dramaturgie et affinent leurs goûts personnels, ce qui leur sera utile dans le cadre de leurs études et de leur vie professionnelle où ils seront peut-être amenés à réaliser des films.

Ils sont très satisfaits de ce module, qui leur apporte une belle sensibilité artistique et de nouvelles pistes à explorer dans l’art de réaliser un film. De plus, le cinéma d’animation occupe une place dans chacun des documentaires qui suivent le visionnage des films choisis, sujet en lien direct avec la formation des étudiants.

« J’aime jouer le passeur de cinéma », explique Jean-Marie Nizan. « J’aime transmettre mon expérience aux étudiants, et les amener à avoir une belle ouverture d’esprit. Pour moi, il est essentiel de comprendre la culture des autres pays pour mieux se connaître soi-même. Je les amène à aller à la rencontre de nouvelles cultures grâce au cinéma. »

Intéressé(e)s par la culture du digital ? Retrouvez les axes métiers sur le site de l’IIM, Grande École du Digital.

Informations mises à jour le 16 Déc 2024

Patrick Cassir, promo 2000, est aujourd’hui un réalisateur/acteur/scénariste accompli. Sorti le 2 janvier 2019, Premières Vacances rassemble des acteurs au jeu naturel, des scènes complètement improvisées et des situations auxquelles tout couple peut s’identifier. Une bonne recette qui fait rire les Français !

L’IIM, une école de cinéma ? Pas spécifiquement, certes, mais dans le multimédia, comme au cinéma, tout est possible !

En 2000, l’IIM, créée en 1995, sort sa toute première promotion d’étudiants, dans un contexte où le multimédia est encore un mot qui recouvre des réalités très différentes selon les secteurs.

Une école 2.0 qui correspond parfaitement aux attentes du nouveau millénaire.

Diplômé de cette première promo, Patrick Cassir se tourne vers le cinéma. Il réalise d’abord quelques clips vidéo avec des célébrités comme Ariel Dombasle, Philippe Katerine, Camélia Jordana ou le groupe Plasticines. Ce panel d’artistes atypiques laisse déjà entrevoir le petit grain de folie de Patrick Cassir.

Il tourne ensuite quelques vingtaines de publicités pour des marques internationales, puis il se lance réellement dans le cinéma en 2014 en réalisant des courts-métrages.

En 2016, il joue dans la pièce de théâtre Faut pas lui Dire.

Premières Vacances, premier long-métrage, premières expériences

Patrick Cassir écrit Premières Vacances en collaboration avec l’humoriste et comédienne Camille Chamoux. Elle partage la tête d’affiche avec Jonathan Cohen.

« Avec Camille, nous avions tous les deux envie de raconter le début de l’intimité d’un couple », dit Patrick Cassir lors d’une interview pour le Festival du Film Français d’Helvétie. « Il fallait qu’on trouve l’accélérateur parfait de la vie à deux… »

Ainsi, le film raconte l’histoire d’un couple qui, après un premier rendez-vous sur Tinder, décide de partir en vacances alors qu’ils se connaissent à peine. L’une aime l’aventure et les coins « nature », l’autre préfère le luxe et les plages de sable fin.

Si ces premières vacances ne promettent pas d’être parfaites, elles seront au moins folkloriques !

« Les vacances nous confrontent à toutes les contraintes du quotidien », raconte Camille Chamoux dans une interview pour Première Magazine. « Si ton couple survit à cette étape, c’est qu’il est fait pour durer ! »

Les deux personnages choisissent la Bulgarie comme destination. Un choix original, expliqué par Patrick Cassir :

« On cherchait un lieu qui puisse regrouper trois styles de vacances. Le typique, le sport extrême et les hôtels de luxe. La Bulgarie a les trois. »

Place à l’impro

Jonathan Cohen ne regretterait-il pas déjà ses premières vacances avec Camille Chamoux ?

Avec un comédien comme Jonathan Cohen, connu pour sa série de sketchs improvisés Serge le Mytho, difficile de s’en tenir au scénario ! Mais ce n’est certainement pas en mythonant sur ses talents que le comédien a eu le rôle.

Pour Patrick Cassir et Camille Chamoux, il était important de gommer les dialogues autant que possible pour laisser place à l’humour des acteurs. Jonathan Cohen et ses incroyables capacités d’improvisation étaient faits pour le film.

Les comédiens ont pu réagir directement aux paysages et aux situations qui leur étaient présentés, ce qui ajoute beaucoup de naturel à leur jeu.

« Patrick a trouvé la scène du canyoning pendant le tournage », confie Camille Chamoux. « Nos réactions sont sincères, surtout celles de Jonathan qui était terrifié…c’était un très mauvais moment à passer pour lui, mais ça rend la scène hilarante ! »

Travailler dans le cinéma après l’IIM

Patrick Cassir n’est pas le premier alumni de l’IIM à s’être épanoui dans le cinéma. Les Mastères Réalisation & Animation 3D et Direction Artistique peuvent mettre les étudiants sur la voie de la réalisation, en particulier dans le domaine de l’animation.

Bien qu’aucun axe de l’IIM ne permette réellement de devenir le prochain Spielberg, les étudiants peuvent acquérir toutes sortes de compétences utiles à un futur réalisateur ou scénariste.

Les jeunes professionnels du digital apprennent tous à maîtriser la suite Adobe, qui sert pour l’étalonnage et le montage vidéo. De plus, des cours électifs (cours d’une semaine au choix) leur sont proposés dans l’année. Parmi ces électifs, on retrouve des modules de scénario ou de réalisation.

Le Pôle Léonard de Vinci est composé de trois écoles : l’IIM, l’ESILV (école d’Ingénieurs) et l’EMLV (école de Managment). Les étudiants sont amenés à travailler avec leurs camarades des autres écoles lors de semaines transverses.

Ces semaines spéciales leur permettent d’élargir le champ de leurs compétences et de développer des soft skills (compétences personnelles) comme le leadership ou la gestion de projets. Des outils dont pourront se servir les futurs réalisateurs pour éviter tout problème d’organisation.

Semaine transverse : trois axes, trois visions, un projet.

Enfin, l’IIM fait aux futurs réalisateurs le plus beau des dons : la fibre créative.

Il suffit ensuite de travail, d’une grande détermination et surtout de beaucoup d’audace, et chaque diplômé de l’IIM a toutes les cartes en mains pour avoir un jour son nom haut de l’affiche…

Apprendre la réalisation grâce aux associations du Pôle Léonard de Vinci

Souriez, vous êtes filmés par l’association Pôletech !

Le Pôle Léonard de Vinci propose une cinquantaine d’associations. Parmi elles, certaines se rapprochent des métiers du cinéma :

• Pôletech : La plus ancienne association du Pôle Léonard de Vinci. Elle couvre les différents événements du Pôle en prenant photos et vidéos. L’association a du bon matériel et des membres soudés. L’endroit idéal pour les réalisateurs en herbe qui souhaiteraient se forger une belle équipe de tournage !
• De Vinci Studio : Fondée à la rentrée 2018, cette jeune association a pour but de réaliser des contenus cinématographiques originaux. Récemment, les membres de De Vinci Studio ont tourné deux courts-métrages pour le Nikon Film Festival.
• Comedia Da Vinci : L’association de théâtre du Pôle Léonard de Vinci. Elle propose des cours de comédie et des tournages vidéos. Une pièce est travaillée tout au long de l’année puis présentée à un public, tandis quee la section vidéo vise à scénariser, jouer et réaliser. L’association a même une chaîne YouTube pour diffuser leurs créations !

Et pour ceux qui trouverait qu’il manque une association d’écriture scénaristique…pourquoi ne pas venir à l’IIM en créer une ?

Intéressé(e) par les métiers du digital ? Retrouvez tous les axes métiers sur le site de l’IIM, Grande Ecole du Digital.

Informations mises à jour le 20 Mar 2024