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Le lendemain, Aldia prépara ses affaires pour le trajet vers Fortdhiver. Elle avait expliqué à ses filles qu'elle avait besoin de prendre des nouvelles de l'académie. Pourtant, la mère leur fit croire que le voyage pouvait être dangereux, mais qu'elle allait revenir avant la fête des bouffons, se déroulant le vingt-huit Ondepluie. Descendant, elle fut amené par le chambellan, où elle découvrit par les surprises les deux soldats. - Salut Aldie, déclara le blond soldat. - Ralof ?! - Vous connaissez cet homme, demanda Jorleif. - Eh bien, c'est une longue histoire, mais oui, je le connait, reprit l'elfe. Elle se tourna vers le rougegarde sombrage, qui n'était pas de bonne humeur. - Je suppose que vous deviez être Cade, celui du camp d'Haafingar. - Bien évidemment, ce n'est pas commun de voire des rougegardes chez les sombrages, ajouta-t-il. Le chambellan se racla la gorge, voulant ne pas perdre de temps. - Bien, je pense que vous pouvez aller à votre charrette, il serait dommage

Le lendemain Aldia Feu-Ardent sortit de l'académie, reprenant sa robe du voyage. Elle traversa le pont en pierre, parfois observant le paysage enneigé de Fortdhiver. La dunmer se sentait soucieuse, espérant retourner à l'académie dans quelques semaines. Arrivé à la taverne, elle retrouva Ralof et Cade, qui s'ennuyaient à rester à rien faire. Quand ils virent l'elfe noir, ils n'avaient peu échanger, puis partirent vers leurs charrettes. Radan était sur l'épaule de sa maîtresse, surveillant les deux hommes de ses yeux bleu. Cade s'éloigna de la bête et préféra surveiller l'arrière tandis qu'Aldia conduisait. Ralof s'approcha de l'elfe noir, mais resta prudent quand il entendit le ragnard claquer des dents. Il essaya d'engager la discussion, sachant que le trajet était très long. - Eh donc Aldia, commença le nordique. Surpris et choquer, la dunmer se retourna brusquement, tandis que son ragnard commença à grogner. -Pardon, je veux dire Aldie, se rattrapa-t-il. Je voulais savoir

En quelques semaines, la nouvelle se rependit dans toutes les châtelleries, Aldia était accusé de meurtre, d'hérésie et de comploté contre le Domaine Aldmerie. Les rumeurs disaient qu'elle était emprisonnée par les thalmors, mais nul ne savait dans quels forts où elle était captive. D'autres informations parlaient d'un lieu jugement qui devait être débattu, qui allait peut-être se dérouler à Solitude, ou peut-être à la cité impériale. Bien que beaucoup pensaient que c'était inacceptable de kidnapper la sauveuse de Bordeciel, personnes n'osait la sauver, sachant que c'était de la folie de combattre les thalmors. À Solitude, presque tous évitaient de parler d'elle, car le nouvel agent Undil arriva en ville pour occuper l'ancien quartier général, vers Mornefort, le poste de la Légion impérial. Bien que la nouvelle dégoûtait une grande majorité de la population de la ville, une fête fut quand même organisée pour l'arrivé des thalmors. Cependant, un invité était à l'écart, un bosmer

Dans l'ambassade du thalmor, Elenwen était furieuse, cela firent des semaines que deux de ses trois espions disparaissent dans la ville de Blancherive. Elle avait renvoyé une autre espionne, cherchant s'ils n'y avaient pas eu de problèmes, ou s'ils avaient été découverts. Pourtant, sur son bureau, les dernières lettres décrivaient qu'ils n'avaient pas de problème, que les fausses d'identités de voyageurs fonctionnaient, sans attirer l'attention d'aucuns habitant de la ville. Les deux premiers mentionnaient qu'ils ne pouvaient pas entrer dans la maison de la prisonnière étant donné que l'huscarl surveillait l'habitat. Ils avaient alors l'idée de kidnapper l'un des deux enfants, afin de forcer à la cible de sortir de sa cachette. Cependant, plus de nouvelles, et la troisième mentionnent de ne pas avoir retrouvé les deux premiers espions dans la ville. Elenwen était alors inquiète et attendait encore la réponse de cette dernière. La voyant anxieuse, Undil la regardait de haut