L'humanité avait enfoui ses cités
Pour se protéger de la grande bataille
Dans les cavernes
Sous un ciel artificiel
S’élevait la foret des cités
Les arbres blancs des immeubles.
Les branchages des appartements
Qui faisaient bourgeonner leurs fenêtres
Les voitures volantes sillonnaient les airs
Passant d'une branche à une autre
D'un immeuble l'autre
Les écrans s'affichaient sur les murs
Dans ce nouveau siècle
L’humanité avait fait un paradis sous terre