Je ne te montre jamais que j'ai le coeur brisé quand je vois le train s'éloigner en me narguant. Alors je me contente de te sourire, et le regard haut je feins un bonheur utopique, mais quand je me retrouve seule sur le chemin du retour, je verse des larmes nostalgiques qui, sans doute, ont puisé leurs sources dans mes souvenirs.Deux ans que nous combattons les méandres de cette foutue distance qui, au fond, ne fait que nous lier un peu plus : dans notre soufrance, certes, mais je ne regrette rien, car nos retrouvailles sont intenses et belles. Notre histoire à mal commencé, mais je te promet que ces deux premiers chapitres ne sont rien fa...