Dario-L-Art

Il y a, vous savez, de létales obsessions Comme celles d’être fasciné, envoûté par ses yeux Ses yeux verts ou gris… ou pers, je ne sais trop Il y a des couleurs que l’on n’a jamais vues Des iris aux couleurs ô combien mesmerisantes Autour de pupilles rien de moins qu’abyssales Il y a ceux qui y ont plongé De leur plein gré ou malgré eux Puis qui n’en sont jamais ressortis Et afin de les adorer, ou plus longtemps, en être ébloui Il y a les autres qui résistent, ou qui naïvement tentent Mais tôt ou tard, ces yeux font craquer l’armure des rebelles

… l’idée de le poignarder dans le dos. Déterminé, il marchait dans une direction. La plus invitante: la direction de la trahison. Trench-coat noir, regard sadique; le grand maigre au visage terne avançait sur le trottoir craquelé de cette voie mouillée d’une odorante pluie noire et épaisse tombée quelques heures plus tôt. Il s’approcha avec l’intention effectivement de poignarder entre les omoplates son meilleur pote. La main gauche à l’intérieur de son long manteau, tenant fermement le couteau d'une révélation austère, le grand maigre depuis la nuit précédente déambulait sur cette avenue funeste: cette voie de la main gauche. Le meilleur pote; il était là, une vingtaine de mètres devant, combien innocent, avançant paisiblement comme d’habitude avec sa grosse tête chauve qui miroitait effrontément les mauvaises intentions planantes de la nuit. Le grand maigre quellement excité à l’idée de saigner son meilleur pote s’approchait toujours d’un pas de plus en plus rapide. Arrivé

Quatrième album de Gamma Ray ou deuxième de Kai Hansen ? Je pose la question car cet opus est soit un nouveau départ pour Gamma, soit la suite logique d’un Walls of Jericho d’Helloween. Pour ceux qui auraient manqué les premiers épisodes, le père Hansen a fondé Helloween dans la première moitié des années 80 avec Markus Grosskopf à la basse et le regretté Ingo Schwichtenberg aux baguettes. Rejoint alors par Michael Weikath aussi à la gratte, le quatuor sort sa première parution en 1984 : un EP éponyme. Vient ensuite l’épique Walls of Jericho avec sa colérique mascotte éborgnée et encapuchonnée nous claironnant un album aux rythmiques rapides et aux mélodies furieuses. Une ébauche d'un style naissant : le power métal. Et ce premier album est complètement recouvert des empreintes de Kai qui, comme sur le EP, joue la six cordes et chante sur des compos écrites en majorité par lui-même. Par contre, quelques années après avoir laissé le micro à un jeune Michael Kiske, Kai plaqua sa bande