La FINMA règle son organisation selon les principes d'une gouvernance d'entreprise de qualité et tient sa propre comptabilité. Elle s’efforce de faire un usage économe des moyens à sa disposition, en veillant à un rapport équilibré entre les coûts et les avantages et en visant la plus grande efficacité possible avec les ressources financières disponibles.
Les coûts de la FINMA sont couverts par les émoluments et les taxes des assujettis.
En cas de besoin justifié, la FINMA peut adapter le niveau de ses coûts.
Les assujettis doivent s'acquitter d'émoluments et de taxes de surveillance. Les émoluments sont prélevés auprès de chaque assujetti en vertu du principe de l'utilisateur-payeur. Ils résultent avant tout des décisions et des procédures de surveillance et couvrent les coûts des prestations fournies par la FINMA. En 2023, les revenus des émoluments représentaient 13.6% du revenu brut de la FINMA (156 millions de francs suisses).
En revanche, les taxes de surveillance ne sont pas imputées au niveau des établissements assujettis, mais seulement à celui du groupe. Les coûts de surveillance générés sont répartis entre les domaines de surveillance, en respectant autant que possible les principes de causalité et d'équité. La FINMA couvre grâce aux taxes de surveillance entre 80% et 90% des charges totales, y compris la constitution de réserves conformément à la loi.
L'art. 15 LFINMA définit les critères de fixation de la taxe de surveillance. Ainsi, pour les banques et les maisons de titres, le total du bilan et le volume des transactions sur valeurs mobilières est déterminant; pour les assurances, c'est la quote-part des recettes totales des primes de toutes les entreprises d'assurances; pour les assujettis visés par la loi sur les placements collectifs de capitaux, c'est le montant du patrimoine géré, le produit brut et la taille de l'entreprise. L'ordonnance sur les émoluments de la FINMA régit les critères de prélèvement de la taxe de surveillance.
La FINMA investit 60% des ressources internes dans ses processus-clés que sont l’autorisation, la surveillance, l’application du droit et la réglementation. 40% servent aux processus de support et de gestion.
La majorité des ressources utilisées dans les processus-clés est allouée à la surveillance.
La plus grande part (81%) des charges totales est due aux charges de personnel. Les frais informatiques en représentent 9% et les autres charges d’exploitation, y compris les amortissements sur l’actif immobilisé, 10%.